Vécus….

Ils ont écrit … 

Structurée? Je pense que ces séances m’aident ensuite à faire un retour sur moi-même quand je suis agitée, inquiète, triste, anxieuse et surtout quand je suis submergée par des lames d’émotions qui déferlent et débordent. Elles m’aident à me calmer quand çà se bataille dans ma tête, dans mon ventre et à disposer de toues mes forces pour me reprendre et faire le tri, pour me « prendre ensemble » comme on dit en allemand.

En sortant des séances d’Euphonie Gestuelle, je me sens apaisée, comme réunie, bien avec moi-même. Corps, esprit et émotions présents mais sans agitation, sans vagues, sans déchirures. Il y a de la rondeur la dedans, de la cohérence. Une impalpable solidité. Je suis là, tout à fait là, simplement là. Calme et entière. Plus légère et plus consistante à la fois, comme accordée…

Malgré mon grand handicap: une phobie intéroceptive, trouble panique avec agoraphobie j’essaie d’intégrer progressivement les mouvements afin d’interférer avec mes sensations internes que j’interprète comme étant dangereuses (distorsion cognitive) déclenchant des attaques de panique.
Cela m’apporte une vision plus globale et objective du monde extérieur avec un sentiment d’appartenance à celui-ci.. Re-naissance à la vie, éveil des sens, énergie positive, constructive.

Mon Premier cours était un samedi, j’ai eu l’impression ce jour-là de me débarrasser de ma maladie, j’ai des larmes de bonheur pour la première fois depuis 6 mois. 

Pourquoi j’apprécie l’Euphonie Gestuelle?  C’est …
   La sensation d’être au plus près de mon corps,
   La sensation d’être à l’écoute de mon corps sans que l’émotion ni la rumination ne m’envahissent.
   Recevoir et donner de la joie.
   Attentive, j’écoute la musique,
   Je recentre mon esprit vers mon corps,
   Je reproduis les gestes en rythme,
  J’observe mes tensions musculaires et ma rigidité mais peu importe ici chacun fait de son mieux,
  Je ne cherche pas à analyser intellectuellement ce qui se passe, quel soulagement pour ma tête!
 Je me laisse aller en me concentrant sur ma respiration,
 Je parviens à me relaxer dans le moment présent.

Pendant la séance je suis dans mon geste, dans la musique et dans la ronde. Moi aussi je suis responsable de la ronde. Il y a de la gravité dans ce flux et dans cette appartenance. « Calme, paix et harmonie » la séance se termine sur ces mots et c’est bien ce qui m’en reste; le contraire de la cacophonie qui parfois s’empare de moi. Une impression de grande simplicité et d’unité. Je me sens. Je me sens comme un tout. Je me sens exister. Autant de sensations nouvelles très fortes et très nourrissantes. Une sorte de force limpide est là et tout se clarifie. Tout me semble simple. Plus de tiraillements, plus de douleurs. J’aimerais bien me sentir longtemps comme cela.

J’ai apprécié la séance, les mouvements étaient très bien pour moi Je n’étais pas assez concentrée pendant toute la séance mais çà a été bien, je me sentais plus calme à la fin de la séance. 

Au début je me demandais pourquoi j’avais accepté de faire cette séance? M’apportera t’elle du positif? Après réflexion j’ai décidé d’adhérer complètement au groupe, de laisser mon corps, mon esprit, tous mes sens m’imprégner de ce moment qui a été d’un bonheur intense. La musique douce, envoûtante imprègne mon âme, mon être et là j’oublie avec le son de l’animatrice qui est très douce et très riche en émotion et là je me sens moi, Malika, je sens mes liens se dénouer, je me décontracte alors que d’habitude mes mâchoires sont serrées et je n’arrive pas à me délasser mais cette Malika d’hier est une femme qui a le droit aussi de goûter au calme, à la spiritualité et à la paix de l’esprit La femme battue, soumise et frustrée a disparu pendant toute la séance, je ne me rendait pas compte qu’il y avait du monde avec moi et je me sentais flottait Les paroles de l’animatrice m’ont beaucoup touchée au début quand elle remercie celle qui l’avait initiée, c’est un acte pieux et saint. Cette nuit j’ai passé une agréable nuit sans cauchemar et j’ai même oublié de prendre mon somnifère.

Cela fut dur pour moi de rester attentive pendant la séance d’Euphonie Gestuelle, malgré tout j’ai effectué les mouvements d’étirement et cela m’a détendue

Après l’atelier d’euphonie gestuelle
Comment cela fût-il possible, moi qui me suis sentie seule accompagnée? Ressentir mon énergie multipliée d’au moins le nombre d’être dans la ronde.Transportée par la musique, les gestes de plus en plus précis et gracieux, j’eus l ‘impression de danser avec la nature elle-même.En accord parfait avec l’univers, la respiration coordonnait mon corps et mon esprit, et ma pensée n’était plus que rêves, nature, douceur… et grâce à une grande concentration mes pieds bien en appui sur le sol, je ne me suis pas envolée.

Une grande curiosité mêlée d’une certaine appréhension. C’est l’inconnu. Une envie de… et une crainte aussi. Je manque beaucoup de confiance en moi-même.

Première séance :Immédiatement rassurée. Ici  il n’y a pas à réussir. On fait comme on peut. On ne va pas au-delà de ses possibilités. On évite de se faire du mal.

L’animatrice sert de modèle. Sa voix est calme. Tout de suite s’installe une atmosphère agréable de part cette voix, aidée de la musique et de la concentration des patients du groupe. C’est nouveau et à la fois pas. C’est un moment plein qui permet un retour sur soi, une meilleure écoute de son intérieur. C’est apaisant pour soi et dans le groupe que nous formons. L’attention est forte et du groupe se dégage une certaine harmonie

Lendemain de la première séance: Je ressens une grande fatigue. J’en discute avec d’autres patients qui ont participé à la séance c’est la même sensation. Nous en faisons part à l’animatrice qui nous dit que c’est normal. La séance révèle la fatigue. Nous continuons d’observer notre comportement dans la vie de tous les jours.

Seconde séance : Nous retrouvons les mêmes mouvements. Plus à l’aise. Je me suis appropriée les gestes et retrouve cet apaisement. L’harmonie devient communion au sein du groupe, c’est un vrai bonheur.

Je vais savourer les séances suivantes avec autant de plaisir. Je m’aperçois que je ralentis mes mouvements pendant les exercices et prends plus d’assurance. Dans mon quotidien, je « lève le pied » aussi. Et les choses se font, sans bousculade…Je  me découvre. Moi « la speed », « la pile électrique ». Je suis capable de faire les choses sans précipitation et de faire l’expérience d’une certaine paix intérieure. En tout cas, je sais qu’elle existe !